L’examen pratique

  1. Informations :

Pour pouvoir passer l’examen pratique, il faut avoir obtenu l’examen théorique général du permis de conduire (code de la route).Le nombre maximum de présentations à cet examen est de 5 sur une période de 5 ans à compter de la réussite de votre examen théorique général du permis de conduire.

Quand ? Lorsque l’ensemble des compétences requises sera validé et que vous avez atteint un niveau permis.

  1. Avant l’examen :

Soyez à l’heure le jour J, et vérifiez bien que vous avez pris votre pièce d’identité et votre livret d’apprentissage.

Votre examinateur sera amené à effectuer le contrôle de ces documents avant le début de l’examen.

  1. Pendant l’examen :

Vous allez être évalué sur un parcours qui comporte des passages en et hors agglomération. Votre examinateur va vérifier votre capacité à déceler les changements de contexte sur la route et à vous y adapter.

Dans tous les cas il faudra conduire de façon effective et à allure soutenue sur route et sur autoroute. Votre examinateur va vous donner des instructions directionnelles simples. Cependant, avec le stress, il est possible que vous ne compreniez pas ou que vous n’ayez pas entendu ce qu’il vous a dit, dans ce cas n’hésitez surtout pas à le faire répéter plutôt que de commettre une erreur.

Votre mission est de lui faire partager votre assurance et votre autonomie au volant. Il faudra également lui monter que vous avez conscience des risques grâce à votre conduite en toute sécurité.

Votre conduite va être ponctuée par plusieurs « sous épreuves » :

1 Test de vue :

L’examinateur pourra par exemple vous demander de lire la plaque d’immatriculation de la voiture se trouvant devant vous, ou de lire une inscription sur un panneau pour vérifier votre vue.

2 Vérifications intérieures et extérieures :

Lors de votre passage à l’examen pratique du permis de conduire, l’inspecteur va vous demander de procéder à 3 vérifications, qui comptent pour 3 points :

  • une vérification intérieure/extérieur du véhicule : 1 point
  • une vérification de sécurité routière : 1 point
  • une question sur les  premier secours  : 1 point

1 freinage de précision :

La réalisation d’un freinage de précision devra être réalisé soit à l’occasion d’un arrêt imposé par la signalisation ou en utilisant un repère vertical précis et visible, selon les consignes de votre examinateur.

Une Manœuvre en marche arrière :

La réalisation d’une des 6 manœuvres en marche arrière choisie par l’expert qui détermine le moment (marche arrière en ligne droite ; marche arrière en arrondi ou en angle ; rangement en créneau ; rangement en épi ; rangement en bataille ; demi- tour)

On vous jugera surtout sur votre capacité à maintenir la sécurité pendant votre manœuvre et sur votre technicité.

Un bon conseil : Gardez votre calme, vous ne jouez pas votre vie et en plus ça ne dure que 32 minutes !

Barème et notation :

Cet examen est noté sur 31 points. Pour être admis il faut obtenir au minimum 20 points et ne pas commettre de faute éliminatoire.

Il y a 5 niveaux d’appréciation :

E : faute éliminatoire (elle entraîne systématiquement l’échec du candidat à l’examen, elle se définit par un comportement dangereux du candidat, se mettant en danger, ou mettant en danger les usagers.

0 : le candidat n’obtient pas de point pour cette compétence mais n’a pas commis de faute grave et éliminatoire.

1 : 1 point obtenu. La compétence est en cours d’acquisition mais est toutefois encore mal maitrisée. Elle a été mise en œuvre pendant l’examen de manière incomplète.

2 : 2 points obtenus : La compétence est acquise. Elle a été mise en œuvre pendant l’examen à des niveaux de qualité variable.

3 : 3 points obtenus. La compétence est correctement et régulièrement restituée. Le candidat a su la mettre en œuvre à chaque fois que cela était nécessaire.

Quel que soit l’erreur que vous avez commise, si l’inspecteur intervient physiquement sur les pédales ou le volant, cela sera forcément considéré comme une faute éliminatoire.

Dans ce cas, dites-vous que c’est un mal pour un bien. Pensez aux dégâts, s’il n’avait pas été présent !

 

A noter : une intervention verbale de l’examinateur n’est pas forcément synonyme d’élimination.

Il a le droit de vous faire des remarques sur votre conduite et cela est une bonne chose. Vous restez un jeune conducteur avec des qualités et des défauts qui sont pardonnables. Servez-vous alors de ses conseils pour mieux faire !